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Une question de droit: Le devoir des psychologues de protéger

Comme mentionné précédemment dans cet article, le devoir de protéger les lois n’impose généralement pas de devoir au psychologue traitant si un client parle de quelqu’un qui peut être violent autre que lui-même. Cependant, un développement connexe s’est déroulé il y a quelques années en Californie.

La Cour d’appel de Californie, Deuxième district d’appel, Division Huit, a statué en novembre 2004 qu’une communication d’un père d’un patient au psychologue du patient déclenchait l’obligation du psychologue d’agir. Dans ce cas, le parent de la victime a poursuivi le thérapeute pour mort injustifiée fondée sur une négligence professionnelle, alléguant que le patient du thérapeute représentait un danger prévisible pour la victime et que le thérapeute n’avait pas rempli son devoir d’avertir la victime ou un organisme d’application de la loi.

Le père du patient a dit au thérapeute que son fils était suicidaire et avait exprimé le désir de nuire au nouveau petit ami de son ancienne petite amie. Le patient s’est volontairement admis à l’hôpital, mais a été libéré même si le thérapeute a appelé le psychiatre du personnel et a recommandé de ne pas le libérer. Le patient a assassiné le petit ami et s’est suicidé.

La Cour d’appel a statué qu’une communication d’un membre de la famille à un thérapeute faite dans le but de faire progresser la thérapie d’un patient est une communication avec le patient, et que le devoir du thérapeute d’avertir une victime se pose si l’information amène le thérapeute à croire ou à prédire que le patient présente un risque grave de blessures corporelles graves pour autrui.

D’un point de vue professionnel, le problème de cette interprétation de la loi est qu’elle place un psychologue dans la position d’avoir à évaluer une communication faite par quelqu’un que le psychologue n’a pas traitée ou évaluée. Cela réduit la probabilité qu’un praticien soit en mesure de prendre des décisions sur la crédibilité ou l’intention. Il exige également qu’un professionnel de la santé évalue et prenne des décisions au sujet d’un client sans avoir eu de communication directe de ce client.

En résumé, les situations où la violence est un problème dans la relation thérapeutique peuvent être complexes et stressantes. Connaître les lois pertinentes de votre État, tout en consultant des collègues et d’autres professionnels compétents, peut vous aider à prendre les décisions appropriées concernant votre devoir de protection.

Cet article est le troisième d’une série, « Une question de droit”, sur l’effet pratique de diverses lois et réglementations sur les psychologues praticiens.

VEUILLEZ NOTER: Les questions juridiques sont complexes et très spécifiques aux faits et nécessitent une expertise juridique qui ne peut être fournie par aucun article. De plus, les lois changent avec le temps. Les informations contenues dans cet article ne doivent pas se substituer à l’obtention de conseils et de consultations juridiques personnels avant de prendre des décisions concernant des circonstances individuelles.